Intérêt de la méthode pennhip

En tant qu’éleveur de chiens de grande race, le procédé radiographique PennHIP permet de pouvoir identifier, dès leur tout jeune âge, les meilleurs géniteurs en ce qui concerne la conformation des hanches. Cela contribue fortement à améliorer le potentiel génétique de l’élevage.

En tant que propriétaire de chien, le procédé radiographique PennHIP permet de savoir rapidement après l’adoption du chiot si la conformation de hanches est parfaite et s’il est atteint ou non de dysplasie de la hanche.

LA DYSPLASIE DE LA HANCHE

La dysplasie de la hanche est une maladie dégénérative héréditaire qui nuit énormément à la qualité de vie des animaux parce qu’elle entraîne la dégradation progressive de l’articulation de la hanche et le développement d’arthrose, de douleur et de boiterie. Dans certains cas, la dysplasie de la hanche et ses conséquences articulaires sont graves et entrainent de sévères troubles de la locomotion et des incapacités à pouvoir se lever.

Bien que la dysplasie soit présente dès la naissance, le chiot ne présente pas toujours de symptômes. Quand les premiers signes cliniques se manifestent, bien souvent à l’âge adulte, les dommages articulaires sont déjà présents et il est souvent trop tard pour intervenir et prévenir leur apparition.

COMMENT DIAGNOSTIQUER LA DYSPLASIE DE LA HANCHE

Jusqu’à maintenant, seule la méthode traditionnelle (méthode OFA) permettait de diagnostiquer la dysplasie de la hanche sur base d’une radiographie des hanches en position étirées, sur un animal d’au moins 12 mois. Cette radiographie est envoyée et analysée par un lecteur officiel de la race. Le résultat obtenu confirmait alors ou éliminait le diagnostic de dysplasie de la hanche sur base de lettres allant de A (excellent) à E (très mauvais).

Désormais, il est possible de pouvoir réaliser un examen plus précis et dès le plus jeune âge. La technique PennHIP permet de pouvoir évaluer l’intégrité des hanches des chiens dès l’âge de 4 mois sur base d’un calcul très précis de la laxité articulaire des hanches.

Cette technique est désormais reconnue mondialement comme étant la méthode de choixpour diagnostiquer la dysplasie de la hanche chez les chiens. Certaines assurances spécialisées en animaux de compagnie utilisent cette technique comme méthode de référence pour pouvoir offrir une possibilité d’assurer les chiots dysplasiques.

Dans le cas où le diagnostic est confirmé avant que les lésions n’apparaissent, il est possible de faire des changements dans le mode de vie de l’animal et d’effectuer certaines interventions médicales ou chirurgicales permettant de ralentir, voire même parfois arrêter la progression de la dégénérescence articulaire

PENNHIP

La technique PennHIP a surpassé l’analyse radiographique traditionnelle des hanches (méthode OFA).

Ainsi, trois vues radiographiques sont réalisées pour évaluer l’intégrité des hanches alors que la méthode traditionnelle n’en utilise qu’une.

Les trois vues obtenues par la méthode PennHIP permettent d’identifier la présence d’arthrose dans l’articulation, de vérifier si l’articulation est lâche et de calculer précisément le degré de relâchement (ou degré de laxité ou indice de distraction), ce que la méthode traditionnelle ne permet pas de faire.

La connaissance de cet indice de distraction est indispensable. Plus l’indice de distraction est élevé, plus le degré de relâchement est élevé et plus le risque d’apparition d’arthrose est élevé. Ceci représente donc un avantage en faveur de la méthode PennHIP pour dépister précocement la dysplasie de la hanche avant même que les lésions n’apparaissent.

Les radiographies peuvent être effectuées dès 16 semaines d’âge, ce qui permet d’obtenir un dépistage précoce de la dysplasie de la hanche, contrairement à la méthode traditionnelle qui ne peut être effectuée qu’à l’âge de 1 an (idéalement 2 ans) quand les chiens sont rendus adultes et que les dommages articulaires sont possiblement déjà présents.

Une autre raison qui fait de la méthode PennHIP le test de choix pour diagnostiquer la dysplasie de la hanche est qu’elle exige que les vétérinaires obtiennent une certification après avoir été spécifiquement entraînés pour l’exécuter adéquatement.

Ceci implique, entre autres, que les radiographies soient toujours prises alors que l’animal est sous anesthésie générale et ce, afin que celui-ci soit parfaitement bien positionné lors de la prise des radiographies. La méthode traditionnelle, quant à elle, n’exige aucune formation particulière ni certification.